mort oui ou non: non
mort oui ou non 2: non

Jean-François Krebs a conservé de ses études en Architecture du paysage, une sensibilité à l’espace. Partant de son propre corps, qu’il expérimente et soumet à différentes hybridations, il envahit les lieux qu’ils soient dévolus à l’art ou non. 

Le travail de Jean-François Krebs peut se voir comme une œuvre totale faite de dualités, à la fois érotique et biologique, féminin et masculin, sexe et genre. Ses œuvres nous donnent la sensation de baigner dans des univers organiques proches du liquide amniotique, de la sécrétion génitale, de circuler dans des muqueuses aux parois tièdes, sécurisantes comme un cocon. Associant la complexité de l’intimité à l’emploi de matériaux non conventionnels, souvent organiques, parfois à vocation thérapeutique, il redéfinit les limites de son espace corporel. 

Le corps apparaît comme le champ de bataille de toutes les expressions humaines. Pour exprimer la tension entre interne et externe, Jean-François Krebs a recours à des matériaux fluides, malléables, faits de lubrifiants, de vaseline, de résine, de plastique, de vinyle ou de latex. Souvent, aussi, il se travestit et adopte l’identité d’un personnage afin d’exécuter sa performance.

Après une formation au Edinburgh College of Art et à l’Ecole de Paysage de Versailles, Jean-François Krebs a intégré Maumaus à Lisbonne puis la Malmö Art Academy.